Aluminerie Rio Tinto Alcan d'Alma

Un conflit menace d'éclater à l'aluminerie Rio Tinto Alcan d'Alma en raison de mesures disciplinaires imposées par l'entreprise à un travailleur

Agitation chez Rio Tinto Alcan

Un conflit menace d'éclater à l'aluminerie Rio Tinto Alcan d'Alma en raison de mesures disciplinaires imposées par l'entreprise à un travailleur et au syndicat.

L'histoire a commencé le 18 décembre dernier, lorsque la direction de l'aluminerie a décidé de suspendre un travailleur parce qu'il aurait perdu du temps à naviguer sur Internet alors qu'il faisait des heures supplémentaires.

Aussitôt la suspension annoncée, le travailleur avait reçu un appui spontané d'au moins 200 syndiqués, qui avaient manifesté leur colère par un débrayage illégal dans la cafétéria de l'usine.

Pour calmer le jeu, la direction de l'usine avait accepté de lever temporairement la mesure disciplinaire. Les deux parties avaient accepté de rencontrer un médiateur pour trouver un terrain d'entente. Cependant, la séance de médiation a échoué et la direction de l'usine a finalement décidé de suspendre le travailleur durant un mois.

Rio Tinto réclame également des frais de 55 000 $ au syndicat pour les pertes encourues lors du débrayage illégal.

Ces dernières mesures ont soulevé la colère des travailleurs, ce qui inquiète le président du syndicat, Marc Maltais. « On veut éviter de notre part qu'il y ait d'autres manifestations », dit-il.

Marc Maltais affirme que l'objectif du syndicat est d'harmoniser les relations de travail.