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14 janvier 2014

Ils nous parlent du coup du travail !

Et si on parlait du coup du capital ?


Le Medef a lancé une grande offensive idéologique pour imposer l’idée selon laquelle le « coût du travail » pénaliserait la compétitivité de l’industrie et plus largement celle de l’économie française.

Cette campagne qui vise à culpabiliser les salariés, se décline sur plusieurs terrains :

  • · le coût des « charges sociales » c’est-à-dire en fait des cotisations sociales versées par l’entreprise aux caisses de la sécurité sociale qui seraient trop lourdes pour les entreprises ;
  • · le niveau des salaires qui plomberait la compétitivité des entreprises dans une économie hautement concurrentielle ;
  • · le code du travail, par exemple l’interdiction du travail du dimanche, qui serait un frein à l’activité économique dans le pays.

Cette campagne, reçoit une oreille attentive de l’actuel gouvernement et inspire un certain nombre de ses mesures telles : l’ANI (accord national interprofessionnel) ou encore la réforme des retraites qui découle directement de ce raisonnement erroné selon lequel le travail serait un coût et le capital, une richesse.

Or contrairement à ce que prône le patronat, ce ne sont ni le coût du travail ni la rigidité du marché du travail qui plombent la compétitivité des entreprises.

Ce sont les salariés par leur travail qui créent les richesses. L’enjeu porte donc sur la répartition des richesses entre le capital et le travail :

  • Ce qui va aux salariés: le salaire, y compris les cotisations sociales (part salarié et employeur)
  • Le reste étant réparti entre les impôts des entreprises, les investissements et les dividendes aux actionnaires.

Aujourd’hui, la part des salaires dans les richesses créées est plus faible qu’à la sortie de la guerre.

Alors que la rentabilité financière des entreprises est en hausse, le chômage explose et le pouvoir d’achat baisse freinant ainsi la relance économique.

Diviser par deux les dividendes libérerait 120 milliards d’euros pour les investissements productifs, créerait de l’emploi, permettrait de financer la protection sociale et de diminuer le déficit de l’état.

Il y a donc urgence à rétablir la vérité : c’est le travail qui crée la richesse que le capital, lui, ponctionne pour créer des riches.

La CGT prévoit de lancer en grand une campagne sur le coût du capital.

Une démarche de salubrité publique qu’il ne faudra pas manquer de relayer énergiquement !

part salaire

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