ouvrez les yeux

La question qui se pose est la suivante: êtes-vous prêts à ouvrir vos yeux?

Avez-vous écouté le discours de Mr Dassault , sénateur UMP (à voir sur daily motion) ? Le temps de la réflexion s’impose. Comment ne s’indigner face à cette provocation, cet aveu consternant qui ne fait qu’accroitre le raz le bol que j’éprouve envers ceux qui gouvernent notre pays. « Le travail, le travail, le travail », telle est la devise de Mr Dassault en justifiant que les français ne travaillent pas assez. Mais quand vont-ils comprendre que c’est « eux » qui sont à l’origine de ce tel désastre social. Je ne me sens pas responsable de vos erreurs de gérance ou autres détournements de fonds… C’est à vous de répondre correctement à la tâche qui vous appartient Monsieur le politicien, celle qui veut que vous répondiez aux besoins des français. Certes il faut que l’on travail, encore faut-il que vous nous laissiez le faire au lieu de supprimer nos postes, certainement plus durs d’ailleurs que celui que vous occupez du haut de votre cour. Vous n’avez pas à avoir peur des délocalisations puisque vous vous sentez protégé, pas moi, l’évolution actuelle n’est pas au meilleure de sa forme et l’avenir me fait peur.
Quelles vont être vos futures stratégies Mr le Président? N’y-a-t’il pas assez de dégâts. Combien pensent qu’ils bossent dur pour pas grand-chose ? Combien galèrent pour payer leurs crédits ? Combien ne partent pas en vacances ? Combien ne se sentent pas en sécurité financière? Combien sont dans la rue, exclus d’un système sans scrupule ? Le travail, d’accord, mais je veux en voir le fruit, qu’il soit payé en conséquence de la réalité de la vie qu’on nous inflige. Il est temps de revoir les grands principes de fonctionnement de l’Etat et de ces missions. Pourquoi supprimer des postes dans l’éducation nationale ? Pourquoi supprimer tant de postes dans la fonction publique ? Pourquoi privilégier la précarité des contrats de travail ? Il y a tant de questions que j’aimerais vous poser, Mr. Sarkozy, sur la raison de votre choix: paupériser la société sur de nombreux aspects par le biais des mesures prises dans l’éducation, le social, le travail, la justice, l’économique, la santé et j’en passe. Un séjour dans la France d’en bas vous ferez peut-être le plus grand bien, cela serait ainsi l’occasion d’ouvrir vos yeux sur la réalité de ceux qui vivent sous vous commandes et qui sont à bout de nerfs. Le peuple est en colère : les travailleurs pauvres, les retraités, les jeunes, les parents pour l’avenir de leurs enfants… On a tous nos raisons de vouloir du changement, des règles plus claires et une politique juste.
Ne baissons pas les bras, la seule solution est de se faire entendre pour leur montrer que le pays à encore envie d’y croire. Nous ne sommes pas que des pions. Manifestons ensemble, le 29 janvier 2009. Cette invitation à la révolte, sans mauvaises intentions si ce n’est celle de revendiquer des valeurs et des droits collectifs, doit être le début d’un long combat pacifique du peuple en quête de réponses à ses besoins et ses problèmes.
Détournons la logique qui sera celle de l’Etat, à savoir étouffer nos revendications. Le mouvement doit pouvoir faire face au contexte médiatique et à la stratégie de manipulation qui fait que l’on s’intéresse aujourd’hui d’avantage à la maternité de Rachida Dati qu’au nombre de personnes qui crèvent de froids en ce rude hiver du XXIème siècle : des jeunes, des familles, des personnes agées, des personnes malades sont sans toi à l’heure où vous m’écoutez. Peut-on continuer longtemps à fermer les yeux sur l’enjeu de la révolte ? Il faut réaffirmer la voix des travailleurs, la voix des pauvres, la voix des silencieux, rappelez qui est le peuple, celui qui bosse, qui trime et qui subit quotidiennement les prises de positions radicales et dangereuses que prend le pouvoir. Cessons de penser individualisme et rejoignons le seul mouvement garant de la défense de nos droits : le mouvement de la rue. Le 29 janvier et les autres jours de grèves à venir seront les premiers d’un combat vital en faveur d'un renouveau de la société.
Je vous invite à regarder autour de vous chers concitoyens, la misère gagne petit à petit la France à cause des mégalomanies gouvernementales. On voudrait nous faire croire que la grève est dépassée, qu’elle n’est qu’un fait divers parmi tant d’autres. Sachez que ne pas faire grève, c’est perdre sa voix. Si vous penser qu’il y en a marre de se sentir impuissant et petit face à Sarkozy, ses amis et des idéaux pathétiques et qu’il est temps de se révolter, venez-nous rejoindre dans la rue pour crier votre raz le bol.

Rendez-vous dans la rue.