Larence Parisot patronne du Medef
Laurence Parisot tire à boulets rouges
sur les manifestants et la CGT
L’outrecuidance de la patronne des patrons, madame Parisot, est sans limites. La veille du mouvement social du 19 mars, elle hurlait dans les médiats contre le coût économique de cette journée d’action et elle a multiplié les provocations pour éviter les raisons d’aborder de front toutes les questions posées dans les mobilisations sociales du moment :
le massacre de l’emploi
l’explosion du chômage partiel et les licenciements
le partage des richesses et les pluies de dividendes
qui continuent dans les grands groupes
(1.933 milliard de dollars pour les actionnaires de Rio Tinto)
et les urgences liées à la perte de pouvoir d’achat.
En guise de contre-feu, la patronne du MEDEF choisit de taper dur sur la CGT.
Devant la mobilisation exceptionnelle des manifestations du 29 janvier et du 19 mars, la dirigeante du MEDEF boit le calice jusqu’à la lie …
« je voudrais qu’on se pose la question du coût pour l’économie d’une telle journée. Ça va être encore plus dur de présenter la France comme attractive pour les investisseurs.
Cette journée, c’est une facilité, ça n’est pas une réponse … »
Et c’est alors que Laurence Parisot ose :
« je voudrais qu’on parle aussi de la responsabilité de la CGT dans la disparition de certaines entreprises et je crois qu’on peut dire MERCI LA CGT » Plus provocateur que le MEDEF, c’est difficile à trouver !
Le chiffre 610 000 euros
C’est le montant global des cotisations syndicales patronales versées par Alcan Aviatube sur les 12 dernières années qui a alimenté les coffres forts du MEDEF et de l’UIMM (rappelez-vous, la fameuse caisse noire du patronat de la métallurgie).