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30 janvier 2012

Au bazooka contre les droits du travail et les salaires

Il aura fallut 8 chaînes pour comprendre la considératcdtion du gouvernement a son peuple, imposer de force, par la loi et avant les élections un programme de destruction massive du code du travail.

Le coeur du propos est simplement mensonger : « la crise est devenue plus grave, je n’y suis pour rien, mais je dois prendre de terribles et urgentes mesures tandis que mes adversaires électoraux parlent dans le vent… ».

Et il faut prendre cela très au sérieux car c’est assez effrayant. Avec arrogance, menace & cynisme le tout avec un culot de plomb incroyable pour utiliser le chantage à l’emploi et à la dette.

On aurait pu croire que la situation imposait des mesures sociales et de relance : et bien non on nous annonce le plus grave programme antisocial depuis 70 ans. Rarement les exigences du Medef, des banquiers, actionnaires et rentiers n’auront été autant satisfaites.

(Et aussi celles de Mme Merkel qui réclamait cela à Davos).

Puis bazooka sur l’épaule par la voix de son chef le gouvernement va effacer le code du travail devant les contrats imposés au cas par cas par les employeurs : au nom du chantage au chômage, les employeurs pourront violer les durées légales du travail et les salaires en vigueur.

- Les « contrats de compétitivité » auront le pouvoir de s’imposer contre l’état de droit, contre l’ordre public social. Le salarié n’aura plus le droit de se réclamer de la continuité de son contrat pour s’y opposer. Même en cas de chômage partiel forcé et généralisé.

- Ainsi les 35 h ne seront plus tout à fait une durée légale puisqu’elles pourront être soumises au cas par cas aux accords d’entreprise. Lesquelles pourront ainsi ne plus payer les majorations des heures supplémentaires ce qui fera baisser les salaires (travailler encore plus mais en gagnant moins).

- La retraite à 62, à 65, à 67 ans s’imposera avec cortège de décotes, de baisse des pensions, vu que la moyenne d’annuités cotisées actuelle est tombée à 35 annuités.

- Ainsi les salaires bruts payés par les patrons, les cotisations sociales seront abaissées et les pertes qui en résulteront dans les caisses de protection sociales seront compensées par une TVA que paieront tous les salariés. Il s’agit d’une baisse des salaires bruts d’un côté, d’une hausse de la TVA de + 1,6 % de l’autre côté.

Ce ton arrogant et surjoué utilisé, ne doit tromper personne, c’est une attaque sans précédent contre le droit du travail, et expressément contre les syndicats, contre les protections légales et conventionnelles existantes dans le but de « baisser le coût du travail »,  c’est-à-dire les salaires.

Il faut s’opposer radicalement à cela :

La crise, c’est Sa faute, la faute à SON système, la faute à SES amis du Fouquet’s, du  CAC 40, c’est LUI qui a fait campagne en 2007 sur la déréglementation boursière, en faveur des « subprimes », des prêts hypothécaires, c’est SON monde qui a fait faillite, c’est LUI qui a provoqué la dette (+ 24 points) qui a provoqué le chômage ( 5 millions) qui a accru les inégalités de façon insupportable.

Jamais la France n’a été aussi riche, et les richesses aussi mal réparties, la « crise » est un instrument de chantage des banquiers et rentiers, des actionnaires et employeurs, pour obtenir en force des gains accrus de la part des salariés. Il faut reprendre aux riches et aux spéculateurs les centaines de milliards que le gouvernement a donnés depuis cinq ans.

La crise n’est pas due au coût du travail mais au contraire au fait que les salaires sont trop bas et le travail trop mal réparti : il faut hausser massivement les salaires et réduire les durées du travail. Vers un Smic à 1700 euros et une durée du travail à 32 h hebdomadaires. Il faut reconstruire un Code du travail qui protège les salariés et refasse de l’emploi régulé, bien payé et contrôlé : contrôle des licenciements, blocage de la précarité, égalité professionnelle salariale femmes hommes, droits syndicaux renforcés.

Il faut attaquer frontalement son pillage des richesses pour le compte des riches, s’opposer à sa TVA antisociale, à ses attaques contre les cotisations sociales, contre le salaire brut. Il faut, contre tout ce qu’il a fait depuis cinq ans, une révolution fiscale qui corrige tous les pillages.

Même si, et avec le plus grand respect de la démocratie j’aimerais une minute de silence à tous ceux et celles qui donné le pouvoir à ceux qui nous gouvernent, quand aux autres dont je fais partie malheureusement nous étions prêt.

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