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22 février 2012

Articles de presse locale/Février

Mouvement de grèves Amcor : crispations autour des négociations salariales annuelles

Les syndicats CGT, FO et CFTC au sein d’Amcor ont décidé de mener un mouvement de grève mercredi 22 février dans le cadre des négociations annuelles obligatoires.amcor

Gilles Weber, délégué syndical CGT d’Amcor à Sélestat, explique dans un communiqué que « La branche flexible a des résultats financiers très largement excédentaires en augmentation de plus de 78 % de juin 2010 à juin 2011. La direction affirme lors d’une présentation au comité européen : « Bénéfices records dans toutes les entités. Augmentation des marges et des rendements. » Pourtant, cela n’est absolument pas le même discours au moment où les salariés demandent que les richesses créées soient partagées.

La direction propose des augmentations de salaire méprisantes au vu des résultats exceptionnels du groupe. »

La direction proposerait une augmentation de 1,2 % d’augmentation générale alors que la CGT demande un minimum de 3 %.

Le syndicat CGT prévoit également des arrêts de travail d’une heure sur les trois équipes en journée sur le site sélestadien. Un rassemblement aura lieu au sein de l’établissement. Une délégation souhaiterait être reçue par la direction avant la réunion de négociations annuelles devant se tenir le 23 février.

publié le 21/02/2012 à 05:00

Albany : dans la crainte d’une restructuration

Face à la possible menace sur l’emploi sur le site sélestadien et l’hypothétique fermeture de l’usine de Saint-Junien, des représentants des syndicats CGT et FO étaient hier aux grilles de l’entreprise Albany International France à Sélestat pour manifester leur crainte.albany

Aux portes d’Albany International France à Sélestat, l’inquiétude était palpable hier. La crainte d’une menace sur 70 emplois sur le site de Sélestat et l’hypothétique fermeture de l’usine de Saint-Junien en Haute-Vienne a fait se mobiliser les syndicats CGT et FO.

« Des fuites visiblement en haut-lieu et crédibles nous ont alertés sur la situation. Nous sommes passés dans l’usine ce matin voir les collègues pour leur en parler », indique Mickaël Martin, représentant de la CGT.

« Le chômage partiel est utilisé comme un nouvel outil de gestion »

En France, Albany, spécialiste des toiles tissées, ne possède plus que deux sites de production depuis la fermeture de l’usine de Ribérac (88 emplois) en 2009. Et des faisceaux de présomption peuvent faire envisager le pire pour les deux sites restants.

« En 2003, le service Enginneering fabrics (EF), qui était à Sélestat, a déménagé dans l’usine neuve de Saint-Junien. En échange, nous avons développé le service PMC. Les derniers investissements sur le site de Sélestat portant sur environ 200 000  € ont permis de refaire de l’EF pour doublonner la production avec celle de Saint-Junien. Des cadres sélestadiens se sont rendus récemment à Saint-Junien pour voir certains process », souligne Mickäel Martin.

Les syndicalistes sont aussi surpris de voir le site sélestadien tourner au ralenti depuis le début de cette année. « En 2011, la productivité sur le site de Sélestat était bonne. Nous avons même obtenu 1000 € en prime d’intéressement », indique Mickaël Martin. « En 2012, nous avons moins de charge de travail. Nous sommes passés de 22 pièces par semaine en moyenne à 8 ou 9. Mais Albany n’a pas perdu de marché entre Noël et Nouvel an. Une part de la production est certainement partie en Suède. »

« Le chômage partiel est utilisé comme un nouvel outil de gestion », fustige Gilles Weber, secrétaire général de la métallurgie pour la CGT du Bas-Rhin.

Autre fait marquant, les produits finis sortant de l’usine de Saint-Junien sont stockés à Sélestat depuis une quinzaine de jours.

Marcel Bauer, maire de Sélestat, et Jacques Meyer, premier adjoint, étaient également présents devant les portes d’Albany. « Je suis inquiet pour l’avenir d’une entreprise historique de Sélestat (N.D.L.R. : Albany était auparavant la société Martel-Catala). Mes derniers contacts avec la direction d’Albany remontent à deux ans », indique le premier magistrat de la commune.

« La direction nous a toujours parlé de préserver les emplois »

Représentant du personnel, David Mathieu, secrétaire du comité central d’entreprise, reste pondéré : « À chaque fois que nous avons eu affaire à la direction dans le cadre des périodes de chômage partiel, nous avons toujours entendu le même discours : nous voulons préserver l’emploi. J’attends donc de savoir ce que la direction va répondre à nos nombreuses questions lors du comité d’entreprise. Je ne pense pas que le site de Sélestat soit menacé de fermeture. Nous avons une position stratégique au cœur de l’Europe et à proximité immédiate de l’Allemagne où il y a la plus grande concentration de machines de papiers. Mais nous nous battrons pour sauver Saint-Junien dans le cas où les menaces s’avèrent exactes. »

La tenue du comité central d’entreprise extraordinaire, prévu vendredi prochain à Sélestat en présence de représentants du personnel de Saint-Junien et de Sélestat, devrait permettre d’en savoir plus sur l’avenir d’Albany International France.

Grève chez NSC Les négociations salariales s’enlisentnsc

Près de 150 salariés sur les 200 que compte l’entreprise gueb- willeroise NSC Schlumberger (fabrication de machines textiles) étaient en grève hier. Les revendications portent sur les revalorisations salariales pour l’année 2012. L’augmentation générale de 1,5 % proposée par la direction ne convient pas au personnel qui réclame presque le triple, 5 %. Au terme de la réunion entre l’intersyndicale (CGT — FO) et la direction, à 16h30, les nouvelles propositions d’augmentation générale de 2,6 % étaient toujours jugées insuffisantes par les salariés, qui ont voté la reconduite de la grève pour aujourd’hui (116 pour, 38 contre). Les ateliers resteront fermés demain, et les livraisons seront repoussées.

Les cadres insatisfaits et sujets

Près de la moitié des cadres du public comme du privé ne sont pas satisfaits de leur rémunération, selon une enquête OpinionWay pour la CGT des cadres (Ugict-CGT). Dans le détail, 49% jugent que leur rémunération n’est pas en adéquation avec leur charge de travail et leur implication, 47 % avec leur temps de travail réel et 42 % avec leur qualification.

Avec la crise, plus de quatre cadres sur dix (41 %) estiment que les pratiques managériales se sont détériorées. Le taux grimpe à 53 % dans le public et 51 % dans les grandes entreprises. En outre, 43 % des cadres estiment que leur temps de travail a augmenté depuis le début 2011 et 36 % disent de même sur leur charge de travail.

71 % estiment qu’il y a trop d’incertitude quant à la stratégie de leur entreprise.

72 % font état d’un niveau de stress de 5 ou plus sur une échelle de 1 à 10

Et pour 75 % ce stress n’est pas pris en compte par l’entreprise.

Ribeauvillé Inquiétudes chez Sony

Quel avenir pour le site Sony de Ribeauvillé (plus de 500 salariés), après les mauvais résultats du groupe japonais en 2011 ? La présentation du rapport du cabinet d’experts Sécafi sur la situation de Sony-France (succursale de Sony Ltd basée en Angleterre), jeudi 16 février lors d’un comité central extraordinaire, n’a pas rassuré les syndicats. La CFDT, la CFTC, la CFE-CGC, FO, et la CGT la jugent «préoccupante» pour plusieurs raisons :sony

« L’annonce de résultats déficitaires du groupe pour 2011, une baisse de 20 % du marché français des téléviseurs en 2012, la dégradation importante des résultats de Sony France avec un résultat net avant impôts négatif, un changement de responsable du groupe au 1 er avril 2012, qui a annoncé des mesures douloureuses de réduction des coûts fixes dans certaines zones… » Après un vote à l’unanimité, le CCE a décidé de transmettre une série de questions à la direction de l’entreprise, dans le cadre d’une procédure de droit d’alerte, et de demander la convocation d’une réunion extraordinaire dans les 15 jours pour y répondre.





Strasbourg Brasserie Kronenbourg La CGT dénonce la « soif de gagner » de Carlsberg

La semaine dernière, la brasserie Kronenbourg (1 200 salariés, groupe Carlsberg) avait annoncé l’accélération du transfert des activités de son siège strasbourgeois vers le site d’Obernai ainsi qu’un « projet d’adaptation organisationnelle » se soldant par 53 suppressions, 27 modifications et 9 créations de postes (DNA du 4 février 2012).

Alors qu’un comité central d’entreprise doit lancer officiellement la procédure le 14 février prochain, le syndicat CGT de la brasserie, rejoint par les représentants de l’Union des syndicats des travailleurs de l’agro-alimentaire (USTAF) CGT du Bas-Rhin, a dénoncé hier « un nouveau coup porté à l’emploi et à l’image de l’un des fleurons de l’industrie brassicole alsacienne et française ».

kronen

Conséquences sur la vie et les conditions de travail

Selon André Hemmerlé (USTAF-CGT), l’annonce en parallèle d’investissements importants sur le site d’Obernai, appelé à devenir le centre de recherche et de développement du groupe Carlsberg, « n’est qu’un coup de publicité de mauvais goût et amer pour les salariés. Il ne fait que masquer la course aux profits dans laquelle est engagé Carlsberg, dont les bénéfices ont augmenté de 8 % en 2011. » Ce projet vise, selon lui, « à faire du site d’Obernai une usine à produire au coût le plus bas qui induira la perte de toute capacité de décision locale ».

Pour la CGT, le comportement du Danois Carlsberg, engagé dans la mise en place d’une « chaîne logistique européenne intégrée », rappelle celui de Heineken quant aux sites et aux marques de bières brassées à Schiltigheim. Karin Peter, déléguée CGT du siège, estime que « ce troisième plan de restructuration en quatre ans aura de graves conséquences sur la vie et les conditions de travail des personnels strasbourgeois. La réorganisation annoncée doit se faire en 2012. Mais il doit y avoir une deuxième étape en 2013 et 2014 dont l’impact sur l’emploi n’est pas connu ».

Une réunion d’information syndicale a déjà eu lieu sur le site de Strasbourg. Une autre est prévue sur le site d’Obernai le 16 février. « On est prêt à demander le déclenchement du plan d’alerte mais on décidera avec les salariés de la riposte », assurait hier Jean-Marc Schneider, délégué CGT du site obernois.

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