Entre la misère et la révolte !

On peut se demander pourquoi nous écrivons un article sur le sujet, tout simplement parce que la démocratie elle-même est ébranlée par ceux qui nous gouvernent, par ceux qui nous font payer cette crise dont nous ne sommes responsables en rien.

Nous pouvons lire cet article dans le magazine France soir de ce jour qui cite un ancien combattant dans ses termes :

« Assez, c'est assez ! », s'est exclamé Manolis Glezos, 89 ans, figure historique de la gauche grecque, lors du rassemblement sur la place Syntagma. « Ils n'ont aucune idée de ce que veut dire un soulèvement du peuple grec. Et le peuple grec, toutes idées politiques confondues, est en train de se soulever », a affirmé ce héros de la résistance pendant la Seconde Guerre mondiale, qui avait réussi à enlever un drapeau nazi de l'Acropole en 1941.

Bien sur le contexte n’est plus le même, les choses ont changées et pourtant ! Le sujet est grave, la démocratie est en danger pas uniquement pour la Grèce mais pour l’Europe entière, que dirions nous si nous devions nous voir amputer nos retraites et nos salaires et le smic à hauteur de 20 à 35 % ?

Quand on pense que le smic actuel en France n’est pas assez haut que dirions-nous avec 580 € ?

Nous ne pouvons nous empêcher de penser aux similitudes de ce pays avec la France, exemple :

Le processus est quasi identique et la liste est loin d’être exhaustive.

Revenons en Grèce, une fois de plus c’est le coût du travail qui est en ligne de mire : le salaire minimum est réduit de 22%, à 586 euros brut par mois, et même de 32% pour les jeunes de moins de 25 ans. Les salaires du privé sont gelés, 15.000 emplois publics doivent être supprimés courant 2012, certaines pensions de retraites sont encore rognées. Les investissements publics sont diminués de 400 millions. Les privatisations doivent rapporter 4,5 milliards.

Que ferions-nous en France face à tous ces traités de rigueur budgétaire qui généralisent la pauvreté toujours pour les mêmes catégories de la population ?

Nous avons toujours refusé de mélanger les genres mais la paire Sarko Merkel au nom de quoi leurs décisions ne sont plus modifiables, comment accepter de les voir en toute tranquillité mettre le couteau sous la gorge des Grecs, pas plus que nous ils ne sont responsables de la situation  financière de leur pays. Faut t’il oublier les origines de la crise ?

Toujours et encore le système financier qui dicte ses règles au peuple avec son lot de sacrifices et pour quels résultats !

L’année 2012 promet, pour le moment la Grèce flambe mais l'incendie se propagera t'il à d'autres Pays comme par exemple la France !?